L’augmentation des prix immobiliers aux États-Unis se déroule à un rythme jamais vu depuis 30 ans. C’est donc le marché immobilier qui défraie la chronique aux states actuellement.
Sur les 40 pays couverts par les données de l'OCDE, seuls trois ont connu une baisse des prix des logements en termes réels au cours des trois premiers mois de cette année – la plus faible proportion depuis le début de la série de données en 2000, selon une analyse du Financial Times.
La Banque Centrale Européenne avertit également dans une note appelée “Évolution des prix des logements dans la zone euro pendant la pandémie de coronavirus”, que : “la croissance des prix des logements en glissement annuel est passée de 4,3% fin 2019 à 5,8% au dernier trimestre 2020, c'est-à-dire, le taux de croissance le plus élevé depuis la mi-2007”.
Des taux d'intérêt historiquement bas, de l’épargne accumulée pendant les fermetures et un désir de plus d'espace alors que les gens travaillent à domicile alimentent tous la tendance.
Alors que la forte demande de logements continuait de se heurter à une pénurie de propriétés résidentielles. L'indice national américain des prix des maisons, le S&P Case-Shiller a augmenté de plus de 16,6% en glissement annuel.
Comme tu peux le voir, c’est une tendance qui est en constante augmentation depuis maintenant 1 an et l’indicateur a donc dépassé le record de 2005 avant l’explosion de la bulle immobilière de la bulle des subprimes d’il y a plus de 10 ans.
Ainsi, le prix de vente des biens immobiliers s’envole dans quasiment toutes les villes américaines, avec des augmentations à deux chiffres par rapport à l’an passé :
Plusieurs raisons expliquent cette augmentation :
Alors que les Américains ont profité des taux immobilier record pour acheter des maisons dans les banlieues, l’épargne des ménages à littéralement explosée. Cette demande, combinée à une offre restreinte de logements, a fait grimper les prix à des niveaux records.
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